Théâtre - Les crues, L'Homme semence, Vendredi 9 juin à 21h00
la Maison de la Terre vous invite pour une soirée théâtre avec Les crues, l'Homme semence, vendredi 9 juin à 21h00.
21h00- Les crues, l'homme semence
L’homme semence, c’est l’histoire d’un village sans hommes. Une histoire qui lie les femmes de ce village des Basses-Alpes : pour ne pas rester stériles, pour le triomphe de la vie, elles font le serment de se partager le premier homme qui apparaîtra au village.
Violette, au soir de sa vie se souvient. Elle raconte la béance du corps endeuillé de la jeune fiancée orpheline de son promis, le corps en désarroi, l’appel des sens, la nécessité viscérale d’être ensemencée, et puis l’amour inattendu qui chavire tout, et le désir, et le plaisir. Elle raconte la parole partagée, le bonheur des livres lus à deux.
« Je prends, je mords, je frappe, je ne sais plus où je suis, je disparais, je perds conscience. Je hurle quand le plaisir
m’envahit(…) je découvre le merveilleux outil que sont ses mains d’homme sur moi. »
Interpréter c’est traduire, c’est franchir les barrières, c’est passer les frontières, c’est permettre à d’autres d’entendre, de comprendre. Dans le cas présent, c’est se mettre au service de la volonté de Violette Ailhaud d’être entendu au-delà des frontières. C’est ce qu’elle a fait en choisissant d’écrire L’homme semence en français, alors que chez elle on parlait l’occitan provençal.
«Ça vient du fond de la vallée. Bien avant que ça passe le gué de la rivière, que l’ombre tranche, comme un long clin d’œil, le brillant de l’eau entre les iscles, nous savons que c’est un homme. Nos corps vides de femmes sans mari se sont mis à résonner d’une façon qui ne trompe pas. Nos bras fatigués s’arrêtent tous ensemble d’amonteiller le foin.
Nous nous regardons et chacune se souvient du serment. Nos mains s’empoignent et nos doigts se serrent à en craquer les jointures : notre rêve est en marche…»
L’homme semence nous est présenté comme une histoire vraie écrite en 1919 par Violette dans sa 85ème année. Peu importe qu’elle soit vrai ou imaginaire. Elle est contée en une seule vague, sans ménagement.
Rafraîchissante et salutaire.
Violette, au soir de sa vie se souvient. Elle raconte la béance du corps endeuillé de la jeune fiancée orpheline de son promis, le corps en désarroi, l’appel des sens, la nécessité viscérale d’être ensemencée, et puis l’amour inattendu qui chavire tout, et le désir, et le plaisir. Elle raconte la parole partagée, le bonheur des livres lus à deux.
« Je prends, je mords, je frappe, je ne sais plus où je suis, je disparais, je perds conscience. Je hurle quand le plaisir
m’envahit(…) je découvre le merveilleux outil que sont ses mains d’homme sur moi. »
Interpréter c’est traduire, c’est franchir les barrières, c’est passer les frontières, c’est permettre à d’autres d’entendre, de comprendre. Dans le cas présent, c’est se mettre au service de la volonté de Violette Ailhaud d’être entendu au-delà des frontières. C’est ce qu’elle a fait en choisissant d’écrire L’homme semence en français, alors que chez elle on parlait l’occitan provençal.
«Ça vient du fond de la vallée. Bien avant que ça passe le gué de la rivière, que l’ombre tranche, comme un long clin d’œil, le brillant de l’eau entre les iscles, nous savons que c’est un homme. Nos corps vides de femmes sans mari se sont mis à résonner d’une façon qui ne trompe pas. Nos bras fatigués s’arrêtent tous ensemble d’amonteiller le foin.
Nous nous regardons et chacune se souvient du serment. Nos mains s’empoignent et nos doigts se serrent à en craquer les jointures : notre rêve est en marche…»
L’homme semence nous est présenté comme une histoire vraie écrite en 1919 par Violette dans sa 85ème année. Peu importe qu’elle soit vrai ou imaginaire. Elle est contée en une seule vague, sans ménagement.
Rafraîchissante et salutaire.
RESTAURATION
la Maison de la Terre vous propose des ardoises maison, préparées par Bernadette, Jacqueline et notre équipe de bénévoles, à partir de produits locaux et/ou bio.
>Restauration à partir de 19h.
>Ardoise à partir de 12€.
>Pas de réservation!